Né dans la banlieue parisienne en 1910, Georges Jouve, après de brillantes études à l’Ecole Boulle et à l’Académie Jullian, devient architecte d’intérieur et se spécialise dans les décors de théâtre.
Réfugié à Dieulefit sous l’occupation, c’est là que commence, imposé par les vicissitudes de la guerre, le métier qui sera celui de toute sa vie.
Les années 50 sont, pour le céramiste, une décennie d’intense activité.
Les collaborations de Georges Jouve avec les meilleurs ensembliers de l’époque donnent lieu à des rencontres heureuses : pour son ami le décorateur Mathieu Matégot, il signe des oeuvres céramiques qui accompagnent son célèbre mobilier en tôle perforée.
Au contact de ces univers et de ces courants porteurs de modernité, le vocabulaire de Georges Jouve se radicalise. Anthropomorphe, zoomorphe ou abstraite, son oeuvre, valorisée par le bel émail noir, est réinterprétée dans l’épure.
L’année 54 marque une étape décisive dans l’itinéraire de la famille Jouve, qui décide de s’installer au Pigonnet, dans la campagne d’Aix-en-Provence.
Dans la continuité des années parisiennes, de nouvelles recherches conduisent le céramiste à concevoir une série d’appliques murales baptisées «Lyre», «Papillon», «Os», «Toupie».
Suivront des pièces majeures plus austères, plus architecturées, qui sont aussi les plus abouties dans l’équilibre des volumes.
Cette simplification formelle n’éloigne pas Jouve du répertoire des formes utiles.
Le retour à l’objet usuel et fonctionnel se concrétise de façon sérielle dans les vases cylindres, modèles vendus à la galerie Steph Simon aux côtés d’oeuvres de Charlotte Perriand, Jean Prouvé, Serge Mouille et Isamo Noguchi.

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Georges Jouve

Pichet Georges Jouve noir

Georges Jouve

Pichet Georges Jouve blanc